Lorsqu’on perd un proche, la question délicate du mode de funérailles est généralement soulevée. En France, seules l’inhumation et la crémation sont permises, malgré l’existence d’autres options à travers le monde. L’inhumation est la plus courante, mais au fil du temps, la crémation a connu une grande croissance. Si vous devez choisir en l’absence de directives du défunt, il convient de tenir compte de différents facteurs évoqués dans cet article.
Les différences entre la crémation et l’inhumation
Connue sous le nom d’enterrement, l’inhumation désigne la mise en terre d’un défunt. Il s’agit d’une pratique largement répandue et présente dans beaucoup de cultures. Elle se fait dans un cimetière, souvent situé dans la commune de résidence du défunt, ou dans un caveau familial. L’enterrement doit se dérouler dans les 48 heures suivant le décès, et ne peut dépasser 6 jours.
Quant à la crémation, elle désigne la transformation du corps en cendres au sein d’un établissement dédié appelé crématorium. Ces cendres étant reconnues comme ayant le même statut que le corps entier, ne peuvent plus être conservées à la maison. Par conséquent, elles sont placées avec leur urne dans une cavurne, un tombeau familial, une case, un jardin… La famille endeuillée peut aussi choisir la dispersion en pleine nature ou en pleine mer. Vous pouvez obtenir plus d’informations auprès d’une entreprise de pompes funèbres qui vous détaillera les procédures de chacun de ces modes d’obsèques.

Comment prendre une décision sans instructions de la part du défunt ?
Si le défunt n’a pas exprimé ses volontés à ce sujet, alors nous vous conseillons de considérer certains critères pour faire le bon choix :
- les coutumes familiales,
- l’existence d’une concession familiale,
- la situation géographique,
- la nécessité de disposer d’un lieu de recueillement.
Dans la mesure du possible, prenez aussi en compte l’aspect religieux. Si le défunt était paroissien, il est préférable d’opter pour l’inhumation. Dans l’islam et le judaïsme, la crémation est une pratique interdite. Or, chez les bouddhistes, la crémation est privilégiée, car considérée comme une façon de purifier le karma de la personne décédée, bien que l’inhumation ne soit pas interdite.
Le rapport au corps est à considérer. D’une part, certaines personnes athées peuvent ressentir une grande peur à l’idée d’être réduites en cendres. D’autre part, des individus préfèrent la crémation, car étant terrorisés de la décomposition du corps sous terre. Il est ainsi de votre devoir de choisir une solution qui correspond au mieux à la personnalité du défunt.
Si les questions spirituelles ou philosophiques ne sont pas importantes, considérez les dépenses associées aux différentes options funéraires ou encore leur impact environnemental. La crémation est toujours la plus bénéfique en ce sens, et c’est pourquoi elle est devenue de plus en plus plébiscitée ces dernières décennies. Il faut savoir qu’il y a un grand écart de prix en fonction de la région et des services choisis. De plus, il semble que le coût d’une crémation ait considérablement augmenté au fil des dernières années.
Choisir entre la crémation et l’inhumation lorsque le défunt n’a pas indiqué ses dernières volontés est souvent un choix délicat. Les convictions peuvent différer dans une famille, ce qui peut entrainer des désaccords. Il est alors conseillé de communiquer ses volontés de son vivant et de spécifier vos préférences dans un contrat de prévoyance funéraire. Cela permettra d’épargner à vos proches les prises de décisions difficiles et d’assurer que vos souhaits ultimes soient respectés.