La perte d’un proche est une expérience douloureuse à laquelle on est tous confronté un jour ou un autre. C’est une période difficile car en dehors de la souffrance ressentie par la perte, on doit trouver du temps pour toutes les formalités à effectuer afin d’organiser les obsèques. Dans la majorité des cas, la tâche la plus compliquée est l’organisation de l’enterrement. Plusieurs questions se posent quant au délai nécessaire pour que la famille puisse inhumer ou incinérer un proche après son décès.
Le délai légal pour un enterrement après un décès
Il n’existe pas de façon générale un délai idéale entre le décès et l’enterrement. Mais un délai recommandé existe et tourne autour de 3 à 4 jours après le décès. Néanmoins, il est important de savoir que les délais de crémation et d’inhumation sont différents selon l’endroit du décès. En France, la loi stipule que l’inhumation ou la crémation doit être au moins effectué dans les 24h, ou au plus dans les six jours ouvrables.
Le début de ce délai est repoussé jusqu’à l’arrivée du corps sur le territoire dans le cas où la personne est décédée en outre-mer. Si le corps du défunt a été donné à la science, la crémation peut avoir lieu beaucoup plus tard. La religion du défunt peut également affecter la durée nécessaire entre le décès et l’enterrement. Par exemple, le Judaïsme oblige que l’enterrement soit fait dans les 24h après le décès.
Les circonstances particulières liées à l’organisation des obsèques
Il existe des circonstances particulières où les obsèques sont organisées en dehors du délai légal prévu pour un enterrement après un décès. Par exemple, en France il est interdit d’organiser des obsèques le dimanche et les jours fériés. Mais, certaines circonstances particulières le permettent, et bien sûr sous dérogation d’un préfet. Autre que ces cas exceptionnels, on a également les cérémonies religieuses. Ces dernières ne devraient normalement pas pouvoir enfreindre ces règles liées au délai et aux jours d’enterrement après décès.
Il existe néanmoins quelques dérogations permettant de s’y soustraire afin de respecter les rituels religieux. Dans la majorité des cas, le préfet lui-même ne s’y oppose pas. Il accorde d’ailleurs personnellement les dérogations afin de reporter la date de l’inhumation pour les personnes juives ou musulmanes.
Les juifs enterrent leurs morts 24h après leur décès mais jamais le samedi en raison du Shabbat. Les musulmans quant à eux le font au plus tard dans les 48h après le décès. On remarque que dans le cas de ces deux religions, les délais sont plus courts que les délais légaux. En ce qui concerne la religion catholique, les enterrements ne se font généralement pas les dimanches et les jours fériés vu que les cimetières y sont fermés.
Néanmoins, il peut arriver que l’on les fasse ces jours-là compte tenu de différentes raisons propres à la disponibilité des proches ou à la température (s’il fait trop chaud pour conserver le corps, comme c’est le cas aux Antilles). Il est néanmoins important de préciser qu’un enterrement effectué le week-end coûte plus. Des problèmes médico-légaux font que le délai légal de six jours débute à partir de la date de délivrance de l’autorisation d’inhumation ou de crémation par le procureur de la république.
Pourquoi choisir l’enterrement à la crémation ?
De nombreuses questions se posent concernant les obsèques et enterrements : quel est le délai légal pour un enterrement après un décès, faut-il préférer l’incinération à la crémation… Découvrez les bonnes raisons d’opter pour un enterrement commémoratif ainsi que le coût qu’il représente.
Quel coût représente l’organisation d’un enterrement ?
Si le choix entre une mise en cercueil et une incinération est parfois difficile, il est essentiel de savoir qu’un enterrement peut avoir un coût important. En effet, des tarifs élevés sont appliqués aux obsèques, allant d’un à plusieurs milliers d’euros selon les prestations souhaitées. Ces tarifs regroupent l’achat d’un cercueil ou d’une urne funéraire, le transport jusqu’au cimetière, les prestations humaines, et des travaux sont parfois nécessaires sur la pierre tombale et seront ajoutés aux prestations.
Choisir de réaliser un enterrement dans un cimetière
L’enterrement dans un cimetière est la façon la plus répandue dans le monde lorsqu’il s’agit de mettre en terre un défunt. Il est également possible d’opter pour une incinération, de plus en plus sollicitée. L’essentiel est de faire ce choix avec vos proches, de recueillir les avis et préférences de chacun. Lorsque le défunt est placé dans un cercueil, des visites peuvent être organisées en sa mémoire.
