Questions Obsèques

Des réponses à vos questions sur les obsèques

Comment faire son deuil ?

Chacun fait face au deuil de façon individuelle. Sa traversée est pénible et faite d’une succession d’états d’âme, tous aussi controversés les uns que les autres (tristesse, colère, auto-flagellation mentale, etc.) qui ébranlent parfois l’état psychologique de l’endeuillé et ses relations sociales. Comment faire pour ne pas sortir du deuil encore plus blessé qu’au début du deuil ? Comment cicatriser définitivement sans toutefois oublier l’être cher ?

Faire le deuil, qu’est-ce-que c’est ?

« Faire le deuil » est l’expression consacrée pour cicatriser de la perte d’une chose ou d’un être cher. L’intensité du lien (biologique, affiliation, amoureux) et le degré d’attachement entre l’endeuillé et le défunt font que le premier peut souffrir profondément dans sa chair et en son âme. C’est une étape très importante dans le processus de deuil. Refuser de faire le deuil d’un parent proche décédé c’est refuser d’accepter le fait qui s’est imposé. Un déni du décès n’aide aucunement l’endeuillé à avancer.

Faire le deuil c’est se laisser aller à des sauts d’humeurs, exposer son chagrin, partager sa douleur, se laisser aller aux larmes à ne plus en pouvoir, en finir avec les questionnements et l’auto-culpabilisation puis accepter avec le cœur léger, sans remords et reproches et laisser partir le défunt tout en lui souhaitant le meilleur. Il s’agit d’une étape d’auto-délivrance de la souffrance et de la peine ressenties à la mort d’un proche. L’endeuillé pourra reprendre sa vie en main après cela et faire de nouveaux projets. 

Les étapes du deuil

Dans le processus du deuil, nous passons par différentes étapes. Ces étapes ne sont souvent pas maîtrisées par les personnes en situation de deuil. Aussi est-il important de savoir par quoi on est appelé à passer à la mort d’un être proche.

  1. La phase du déni ou du refus. Il suffit parfois de quelques minutes pour en finir avec cette étape. Les réactions à ce niveau divergent d’un individu à un autre et surtout. Certains s’évanouissent, vomissent, chancellent avant de reprendre leurs esprits.
  • La phase d’auto-culpabilisation et de colère.  Quelques semaines ou quelques mois peuvent aider à passer cette étape. L’endeuillé ressent de façon amère l’injustice de l’événement, cherche un coupable s’il ne se culpabilise pas lui-même. Il est en colère.
  • La phase de marchandage faite de chantages.
  • La phase de la dépression faite d’une désorganisation psychologique (sauts d’humeurs, manque de sommeil, repli sur soi, grande tristesse, désintéressement de l’endeuillé des activités habituelles … Cela prend plus de temps, de semaines, de mois pour reprendre goût à la vie.
  • La phase d’acceptation et de réorganisation. Après bien des jours et des mois, l’endeuillé réorganise sa vie, recommence à sortir et à renouer avec ses relations qui eux sont bien vivants et avec qui il pourra entreprendre des projets.

Conseils pratiques

Pour faire le deuil, il faut :

  • Regarder une dernière fois le mort dans le cercueil et faire ses adieux. Cela aide à accepter le fait ;
  • Rassembler toutes ses forces et ressources et faire face à ses sentiments ;
  • Accepter le deuil. Surtout ne pas éviter de voir les choses en face et d’en parler avec ceux qui ont déjà vécu cette situation et accepter leur aide (trouver du soutien dans des groupes de soutien par exemple) ;
  • Tenir un agenda avec une programmation et des tâches faciles à exécuter et prendre soin de soi (jogging, massage, sorties, cuisine…) ; etc.

Question-obseques

Revenir en haut de page